Plateforme de crowdfunding
Pas encore noté, soyez le premier à évaluer !
EUR
Anglais Néerlandais
Spreds est une plateforme belge de crowdfunding (fondée en 2011) pour les investissements en capital et en dette dans les startups, les scale-ups, les projets renouvelables et les entreprises locales. Elle exploite une structure réglementée (autorisée par la FSMA belge en vertu des règles européennes en matière de crowdfunding depuis septembre 2022) et offre même aux investisseurs belges un avantage fiscal (réduction d'impôt de 25 à 45 % sur les investissements admissibles dans les startups). Le modèle rassemble les fonds de la foule via un véhicule spécial ("Spreds Finance" SA) pour souscrire à des émissions d'actions ou à des prêts de l'entreprise. Les principaux avantages sont des co-investisseurs professionnels (VCs/angels rejoignant les campagnes), des opportunités pré-vérifiées et des outils en ligne conviviaux. Les principaux risques sont ceux habituels du crowdfunding : faillite de l'entreprise (perte totale du capital investi), manque de liquidité (pas de marché secondaire organisé) et changements dans les réglementations fiscales ou boursières. Spreds ne cesse de mettre en garde les investisseurs contre "des risques sérieux, y compris la perte partielle ou totale du capital".
Spreds propose deux types de produits :
Equity Crowdfunding (Actions) : Vous achetez des actions (via des "notes de participation") dans des entreprises privées. Les rendements proviennent des dividendes futurs ou des gains en capital si la société est vendue ou introduite en bourse. Aucun rendement garanti n'est offert.
Crowdfunding par la dette (prêts/notes) : Vous prêtez de l'argent à des entreprises et gagnez des intérêts contractuels. La plateforme annonce des taux fixes (5 à 15 % par an par exemple), mais les rendements réels dépendent du remboursement du principal+intérêt.
Les investissements sont juridiquement structurés comme des notes émises par Spreds Finance (SA, BE). Tous les investissements sont effectués en euros et sont ouverts aux résidents de l'UE (investissement minimum de 100 euros). Spreds a tendance à financer des tours de table de 50 à 1 million d'euros. Il n'y a pas d'échéance fixe : les conditions de prêt varient selon les opérations (certaines sont de 3 à 5 ans), les titres de participation sont indéfinis jusqu'à la sortie de l'entreprise. Les investisseurs doivent s'attendre à une durée moyenne de 5 à 8 ans avant la sortie. Les principales mesures d'investissement (selon les offres récentes) montrent que les objectifs de TRI se situent généralement dans la tranche inférieure ou moyenne des dix ans (par exemple, ~9-12% cités pour certains tours), mais les rendements réels sont très incertains. Tous les risques typiques du crowdfunding s'appliquent : défaillance du projet, illiquidité (pas de rachat) et risque de perte totale du capital.
Spreds (anciennement MyMicroInvest) a été fondée en 2011 et a son siège à Bruxelles. Fondateurs : Charles-Albert de Radzitzky (PDG et cofondateur) et Gilles van der Meerschen (cofondateur) dirigent l'entreprise, avec une petite équipe de gestion. Spreds est une société privée (pas d'actionnariat public) ; ses investissements en capital sont acheminés par Spreds Finance SA (RPM Nivelles 0538.839.354). La société utilise une structure juridique "compartimentée" (structure d'accueil) pour regrouper chaque tour de crowdfunding. Spreds est autorisée par la FSMA : elle détient une licence de prestataire de services de crowdfunding de l'UE (Reg (EU) 2020/1503), et se conforme à la loi belge sur le crowdfunding (18 déc. 2016). Le site web de la FSMA confirme l'enregistrement de Spreds (entreprise BE #0837.496.614) et note qu'elle a été autorisée le 26 septembre 2022. Spreds exploite également Spreds.pro, une boîte à outils SaaS pour la gestion des investisseurs/conseils d'administration (200+ clients, 50k+ utilisateurs). Elle n'a pas d'adossement bancaire ni d'assurance de garantie ; l'équipe met l'accent sur la surveillance de la FSMA, mais met également en garde à plusieurs reprises contre le risque d'investissement.
À la mi-2025, Spreds avait facilité plus de 70 millions d'euros de financement à travers environ 150 campagnes, soutenues par ~41 000 investisseurs. La plateforme elle-même ne publie pas de taux de défaillance ou de mesures des pertes. Cependant, la propre analyse de Spreds (janvier 2025) indique que sur l'ensemble des entreprises financées, environ 30 % sont sorties du portefeuille - parmi celles-ci, environ 40 % ont dégagé un bénéfice, tandis que 60 % se sont soldées par une perte (souvent une perte totale de capital). Les 70 % d'entreprises restantes sont encore "vivantes" : ~25% en situation de détresse financière (liquidation/restructuration) et ~75% fonctionnant normalement. Spreds ne publie pas de statistiques sur les prêts en souffrance. Les rendements moyens pour les investisseurs ne sont pas garantis ; les rendements réels varient considérablement et dépendent de la diversité du portefeuille et des avantages fiscaux. (Note : les investisseurs belges bénéficient de l'abri fiscal, récupérant effectivement 25-45% du capital investi, ce qui augmente les rendements nets).
Spreds revendique un processus de sélection rigoureux. Seuls 3 % environ des projets sont acceptés pour le crowdfunding. Une sélection précoce permet d'écarter les projets non sérieux ou frauduleux ; environ 20 % des campagnes n'atteignent pas le financement minimum et sont annulées dans le cadre de cette "sélection naturelle". Les campagnes approuvées font souvent appel à des co-investisseurs professionnels (fonds de capital-risque, investisseurs providentiels) pour valider les opérations et assurer une surveillance. Spreds encourage la diversification des investisseurs (via ses fonds communs "Tracers") et met en avant le tax shelter belge comme tampon de risque. En 2025, il a introduit un système de "Scorecard" pour évaluer quantitativement les startups. Bien que Spreds fournisse en ligne des informations détaillées sur les entreprises (plans financiers, plans d'affaires), les investisseurs supportent tous les risques : aucun rachat ou assurance n'est proposé. Les risques sont rappelés aux investisseurs à chaque étape. Spreds assure un suivi permanent des projets (tableaux de bord et mises à jour pour les investisseurs), mais la performance dépend uniquement des entreprises sous-jacentes. Filtres sectoriels/géographiques : ils investissent largement dans les PME de l'UE/Belgique et les projets renouvelables, mais excluent les projets clairement illégaux/monétairement risqués. En bref, Spreds vise la rigueur en matière de due diligence, mais comme le souligne son PDG, même une analyse qualifiée ne peut pas éliminer le risque de démarrage.
Le site web et l'application Spreds (application mobile disponible) sont disponibles en anglais, néerlandais et français. Les investisseurs accèdent à un tableau de bord présentant le portefeuille, les transactions en cours et les informations relatives à l'abri fiscal. Les principales caractéristiques sont les suivantes Auto-Invest (outil permettant d'allouer automatiquement des fonds en fonction de critères) et "Tracers" (mini-fonds gérés qui investissent dans un panier de startups pour diversifier les risques). Les traceurs simplifient l'investissement diversifié (par exemple, les portefeuilles thématiques ou à l'abri de l'impôt). Spreds propose également des formations (blog, webinaires) et des analyses approfondies périodiques (par exemple, des rapports sur le taux de réussite). Marché secondaire : Spreds n'organise pas de marché secondaire formel. Les actions/notes peuvent être vendues de gré à gré (via le contrat de transfert de Spreds), mais il n'y a pas de liquidité garantie ni de programme de rachat. Toutes les transactions et les données sont sécurisées par le protocole SSL, conformément à la devise "Safe & secure". La plateforme ne facture qu'en euros. Elle affiche des statistiques en temps réel (progression du financement, etc.) et envoie des relevés aux investisseurs à des fins fiscales.
Frais pour l'investisseur : Spreds prélève une commission d'abonnement sur les opérations de prise de participation. Le taux standard est d'environ 5 % de chaque investissement (par exemple, un investissement de 1 000 euros coûte 1 050 euros). Les amis des fondateurs ou les tours de table "réseau" paient 3 %. Les investissements via Tracers entraînent des frais d'environ 4 % (plus une souscription initiale de 100 €). Pour les emprunts/prêts, il n'y a pas de frais de plateforme explicites - l'intérêt indiqué est net de la part de Spreds. (Les investisseurs premium (>10k€/an) paient effectivement 4% sur les investissements de taille moyenne et 3% au-delà de 100k€). Spreds prélève également une commission de performance : 20 % des gains au-delà d'un seuil annuel de 5 % (s'applique aux rendements nets).
Frais de collecte de fonds : Les entreprises paient généralement à Spreds des frais fixes d'inscription ou des frais juridiques ainsi qu'une commission de succès, mais les détails ne sont pas rendus publics ici. Spreds revendique la transparence en listant les frais dans les CGU et la FAQ de chaque campagne. Dans l'ensemble, la structure des frais est transparente : les abonnés voient les frais avant d'investir, et une section "Prix" détaillée est disponible sur le site (bien que les détails des frais réels soient principalement publiés en français/néerlandais).
Spreds a fait l'objet de quelques plaintes d'investisseurs en ligne. Sur Trustpilot (2024), il obtient un score de 2,8/5, tous les avis étant assortis d'une étoile. Une plainte fréquente : "Impossible de revendre les actions que j'ai achetées" en raison de l'absence de marché secondaire. Un investisseur a déclaré que son argent était "bloqué" depuis plus de six ans et a estimé que la FSMA avait approuvé des termes trompeurs. La direction de Spreds reconnaît cette frustration mais insiste sur le fait que l'information sur les risques est donnée d'emblée. Aucune sanction réglementaire officielle ni aucun avertissement à l'encontre de Spreds n'ont été rendus publics, et l'accréditation de la FSMA est maintenue. Toutefois, les investisseurs doivent tenir compte du risque de liquidité : Spreds lui-même indique que vous ne pouvez vendre votre participation qu'en trouvant un acheteur privé (Spreds fournissant un contrat). Outre le risque de liquidité, les critiques soulignent également que les projets de crowdfunding échouent souvent (dans l'ensemble du secteur, ~60 % des startups ne rapportent que peu ou pas du tout). Les sites d'évaluation et les forums mentionnent rarement les scandales spécifiques à Spreds, mais ils soulignent les pièges généraux du crowdfunding, à savoir le risque lié au capital et les limites de la plateforme. Aucune controverse majeure (fraude ou problèmes de solvabilité) n'a fait surface dans les médias.
Malgré les risques, Spreds a financé plusieurs entreprises remarquables. Parmi les exemples de portefeuilles réussis, citons la biotechnologie Univercells (technologie des vaccins), la société de sécurité des paiements Digiteal, l'imagerie animale Elysia, le fabricant de microturbines hydrauliques Turbulent et la société de compostage intelligent Greenzy. Elle a également soutenu des prêts dans le domaine des énergies renouvelables avec des géants comme Engie Electrabel, Eneco et EDP Renewables. En 2018, Spreds a cofondé "JungleBells" avec Euronext Brussels - une initiative qui, en décembre 2019, avait soutenu 15 levées de fonds pour des entreprises belges (et même un candidat à l'introduction en bourse). Principales étapes : fondée en 2011 ; rebaptisée MyMicroInvest en 2018 ; enregistrement FSMA/UE obtenu en septembre 2022. La plateforme revendique des accolades en tant que "leader belge" dans le crowdfunding de startups et met fréquemment en avant la "#FundedFamily" des fondateurs et des investisseurs qui ont levé des capitaux via Spreds.
Oui, Spreds est agréé par la FSMA (l'autorité de régulation financière belge) en vertu du règlement européen sur le crowdfunding. Il utilise des structures juridiques vérifiées (notes et SPV) et la sécurité SSL. Cela dit, aucun investissement n'est "sûr" - Spreds met régulièrement en garde contre le risque élevé de perte de capital.
Il n'y a pas de rendement garanti. Les rendements potentiels varient considérablement : les opérations de prise de participation peuvent viser un taux de rendement interne à deux chiffres, tandis que les prêts peuvent offrir un taux d'intérêt fixe de 5 à 15 % sur le papier. Les rendements réels dépendent des performances du portefeuille et de nombreux investissements échouent. Les abris fiscaux belges (crédit de 25 à 45 %) peuvent augmenter les rendements nets, mais les investisseurs doivent s'attendre à des rendements réels nuls ou négatifs dans de nombreux cas.
Les principaux risques sont les suivants : l'échec du projet (perte totale d'une startup) ; l'illiquidité (incapacité à sortir rapidement) ; les changements réglementaires et fiscaux (les avantages tels que le Tax Shelter peuvent être modifiés) ; et le risque lié à la plateforme (Spreds elle-même pourrait souffrir de problèmes de réputation ou de fonctionnement, bien qu'elle soit réglementée). Les risques liés au crowdfunding, tels que la fraude, sont atténués par le contrôle de Spreds, mais ne peuvent être éliminés. Diversifiez toujours votre portefeuille et n'investissez que ce que vous pouvez vous permettre de perdre.
Cette plateforme n'a pas encore été évaluée. Soyez le premier à évaluer !